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à« Jeunesse & Emigration à» au cÅ“ur du débat de l`Association Oum Keltoum, Sidi Moumen à  Casablanca

à« Jeunesse & Emigration à» au cÅ“ur du débat de l`Association Oum Keltoum, Sidi Moumen à  Casablanca

Un événement culturel et associatif qui fera le point sur l’une des préoccupations de notre époque, à savoir la thématique de « la jeunesse et l’émigration ». Un débat national s’impose et c’est au Complexe associatif Oum Keltoum, Sidi Moumen à Casablanca qu’il aura lieu le 19 avril prochain en présence d’éminents chercheurs, universitaires, hommes politiques et membres de la société civile.

Un communiqué diffusé par l’Association Oum Keltoum sous la direction de M. Mohamed Berrada et dont Article19.ma a reçu une copie, résume la problématique en ces termes :

Les chiffres ne mentent pas, 92 % des jeunes marocains de moins de 25 ans seraient prêts à quitter le territoire national s’ils en avaient l’opportunité. Par ailleurs, environ 600 ingénieurs quittent le Maroc chaque année afin de trouver un niveau de vie qui leur sera bien plus favorable. Nous pouvons également corréler ces chiffres avec les données concernant l’émigration clandestine au Maroc. A fin Août 2018, près de 54 000 tentatives d’émigration clandestine ont été avortées contre près de 39 000 à la même période en 2017. 

Parmi elles, près de 7100 Marocains y sont concernés. Ce phénomène est d’autant plus amplifié par le fait que les principales portes d’entrée en Europe sont situées au nord du Maroc. 

Pour rappel, le Roi Mohammed VI a mis en exergue cette problématique lors de son dernier discours de la fête du Trône (31 juillet 2018). Il s’agit d’un problème essentiel que le Maroc se doit de résoudre afin d’éviter un manque réel de compétences à terme. 

Le sujet est d’autant plus important qu’il contribue même à définir les raisons pour lesquelles les individus décident d’émigrer mais surtout d’envisager les raisons pour lesquelles ils pourront être dissuadés de le faire.

Ce dernier point est primordial dans la mesure où il s’agira de discuter des progrès qui sont à réaliser pour proposer à ces personnes une place dans la société et en même temps de s’assurer de leur futur bien-être. Il est indéniable de mener une réflexion à ce sujet. 

Pour cela, L’association Oum Keltoum, en partenariat avec le centre de recherche Links de la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de l’Université Hassan II a décidé d’organiser une journée de rencontre autour de cet important sujet d’actualité, cette journée sera répartie en deux segments la matinée dédiée à la conférence plénière d’ouverture où seront posés les enjeux du débat : « Jeunesse et Emigration », et l’après-midi consacrée aux tables rondes relatives à la fuite des cerveauxet l’impact social de l’émigration clandestine à travers les témoignages vivants.

Dans l’esprit initié par les Fondateurs de l’association M. El Ghali Berrada et son épouse Oum Keltoum, qui ont consacré leur vie et leur foi citoyenne à donner et transmettre, nous sommes tous appelés à participer à l’encadrement des nouvelles générations , handicapée par la perte de repères identitaires et civiques.

A propos de l’Association Complexe Oum Keltoum

L’Association Complexe Social Oum Keltoum, est une association Marocaine, à but non lucratif, œuvre depuis douze ans à l’amélioration des conditions de vie de la population défavorisée de la communauté de Sidi Moumen à Casablanca, et représente un symbole d’espoir pour les habitants de cette communauté. 

Sidi Moumen est l’un des quartiers les plus pauvres de la capitale économique du Maroc avec une population d’environ 450.000 habitants. Ces derniers vivent dans des conditions difficiles et ont un faible accès aux services sociaux de base. Les taux de chômage et d’analphabétisme atteignent respectivement 40% et 65%.

L’Association Complexe social Oum Keltoum a deux identités : le Complexe Social Oum Keltoum opérationnel depuis 2007 et Le Complexe Culturel El Ghali crée en 2014. 

Ces deux complexes ont été créés dans le but de fournir des services socio-culturels indispensables pour cette population en situation précaire. L’Association Complexe Social Oum Keltoum a obtenu son statut légal de reconnaissance d’utilité publique (décret n°2-13-978, le 6 janvier 2014).


Lien de l'article : http://article19.ma/accueil/archives/110657